A Annaba, le phénomène du marché noir a pris de l’ampleur ces derniers temps où des centaines de jeunes investissent au quotidien les rues et les trottoirs du centre-ville et des marchés de fruits et légumes pour écouler toutes sortes de marchandises. Ils ont ainsi créé un véritable marché en parallèle au vu et au su de tout le monde. Les citoyens et plus particulièrement les habitants de ces quartiers du centre-ville et ceux habitant à proximité des marchés couvert, El Hattab et les grandes rues du centre-ville et aussi au niveau de la Plaine Ouest s’indignent chaque jour de voir des jeunes venant d’un peu partout squatter les espaces, les trottoirs et même mieux encore les couloirs des entrées des immeubles pour déposer leurs marchandises sans que personnes ne puissent leur en parler, tant ils sont menaçants et agressifs » expliquent certains habitants avec lesquels nous avons pris langue. Le même constant est constaté au niveau d’autres cités telle que celle de la colonne (Eghzala) et d’autres lieux de négoces. Ces hors-la-loi se comportent comme s’ils étaient intouchables, ils activent d’une manière irrégulière. On croit même que certains exposent leurs produits en commun accord avec certains commerçants. Devant une telle situation déplorable, nos interlocuteurs rencontrés diront qu’ils connaissent bien les ficelles de ce métier qu’ils sont arrivés à créer un véritable marché en parallèle à leur manière. Certains passants interrogés à ce sujet qu’ils n’avaient pas d’autres alternatives et pourtant l’état a mis en place dans cette optique diverses possibilités pour absorber le chômage et donc le travail en noir par la formation des métiers et d’autres activités légales.
Tayeb Zgaoula