Concernant l’ouverture de banques algériennes à l’étranger, le ministre a fait état de deux projets en cours d’élaboration, le premier concerne la création la « Banque extérieure internationale d’Algérie » en France, qui ouvrira progressivement des agences dans les villes où est enregistrée une forte présence de la communauté algérienne. Le second projet concerne la création de deux banques en Afrique (une au Sénégal, l’autre en Mauritanie) à travers le regroupement sous forme de holding de quatre banques publiques, à savoir la BNA, le CPA, la BEA et la BADR.
« Une fois les procédures d’installation parachevées, ces banques accompagneront les opérateurs économiques algériens souhaitant investir à l’étranger à travers le financement de leurs projets, en sus des différentes transactions bancaires et consultations qu’elles offriront dans les domaines financier et économique », a précisé le ministre.
Quant au financement de l’économie nationale, M. Kassali a fait savoir que les banques publiques prenaient en charge le financement du secteur économique public y compris les projets structurels d’envergure nécessitant des enveloppes conséquentes, ainsi que 70% des besoins du secteur privé.