La protection civile d’Annaba réitère ses mises en garde contre les dangers des baignades dans les mares et autres plans d’eau non surveillés. Ces zones, bien que tentantes lors des journées chaudes, représentent de véritables pièges pour ceux qui s’y aventurent. Les plans d’eau de ce type sont souvent source de dangers : leur profondeur reste inconnue, et leurs eaux troubles dissimulent des dangers potentiels. Cette opacité rend toute tentative de baignade particulièrement risquée, car il est impossible de voir ce qui se cache en profondeur. Selon notre source, les bords de ces mares, constitués de sols argileux et boueux, présentent une instabilité préoccupante. Ces terrains sont souvent glissants et peuvent s’effondrer sous les pieds des baigneurs imprudents, les plongeant dans une situation périlleuse, d’autant plus difficile à gérer en l’absence de soutien immédiat.
L’isolement de ces plans d’eau ajoute une dimension supplémentaire au danger. Souvent situés dans des zones reculées, loin des regards, ils sont hors de portée des secours en cas d’accident. Le manque de visibilité et la distance des équipes de sauvetage font que toute intervention devient compliquée, voire impossible.
Ces eaux stagnantes ne sont pas seulement des pièges physiques, elles sont également des foyers de maladies. La stagnation favorise la prolifération de bactéries et autres agents pathogènes, exposant les nageurs à des infections et autres risques sanitaires graves.
Face à ces multiples dangers, la protection civile appelle à une vigilance accrue. La tentation de se rafraîchir dans ces eaux peut s’avérer fatale. En l’absence de surveillance et face à de tels risques, les chances de survie en cas de problème sont malheureusement très faibles. Les autorités rappellent l’importance de respecter les interdictions d’accès et de privilégier les lieux de baignade surveillés pour assurer la sécurité de tous.
S.Y