Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a annoncé, dimanche soir, la mise en place d’une cellule de coordination entre l’Autorité et les partis politiques, afin d’éliminer tout obstacle pouvant entraver les préparatifs des élections prévues juin prochain.
Lors d’une conférence de presse avec des représentants de 16 partis politiques peu de temps avant l’expiration des délais d’examen des dossiers de candidature, M.Charfi a indiqué que la rencontre était consacrée à l’examen des préparatifs du prochain scrutin, des dossiers de candidature ainsi qu’à la désignation des représentants de partis dans les groupes de travail à constituer.
Lors de la réunion, souligne M.Charfi, des problèmes ont été soulevés, d’où l’importance de prendre des décisions à la hauteur des aspirations des deux parties pour tenir les législatives dans un climat de confiance.
Et de poursuivre, « le long débat, qui duré certes des heures, a permis la prise de décisions consensuelles, dont la constitution d’une cellule de coordination, de concertation et de dialogue entre l’ANIE et les représentants de la classe politique, le but étant de prévenir toute piste pouvant obstruer le bon déroulement des prochaines législatives ».
La cellule est chargée « d’encadrer les représentants des partis au sein des bureaux de vote et de suivre en toute transparence les différentes opérations de dépouillement, conférant ainsi davantage de crédibilité aux élections ».
Le président de l’ANIE n’a pas manqué l’occasion de rappeler « la relation naturelle » de son autorité avec les partis politiques dans le cadre d’un partenariat « légal et réaliste », souhaitant que cette relation participative soit « fructueuse et pratique tout le temps et non seulement lors des rendez-vous électoraux ».
Qualifiant la rencontre d’août dernier de » fructueuse et bénéfique », M.Charfi a affirmé avoir perçu chez les représentants de partis « une bonne volonté » pour le dialogue avec le pouvoir.
Tenue à huis clos, la réunion de M.Charfi avec les représentants de 16 partis politiques a été consacrée à l’examen des motifs du rejet de leurs listes dans plusieurs wilayas au titre des législatives prévues le 12 juin.(Avec APS)